Carte correspondance datée du 18 août 1944 adressée à André Arru (alors à Toulouse) par Voline :

Marseille, le 18/8/44. Mon cher André, bien reçu ton mot qui me met au courant de l’état de santé de mon fils à Agen. Merci infiniment ! Pour aller rejoindre mon fils, mon propre état de santé n’entre pas en jeu : en effet, mon « petit bobo » est vaincu : ceci à un tel point que ce n’est plus la peine d’en parler. Et, naturellement, je ferai mon possible pour arriver à rejoindre mon fils. La seule difficulté, c’est d’avoir un sauf-conduit, de toute façon, si je ne viens pas, c’est que le voyage m’a été vraiment impossible. Bien à toi, Voline